Nadia, formatrice, aime la pizza

Nadia aime la pizza
Eh oui, Nadia aime la pizza !
Mais attention, pas n’importe quelle pizza hein !
 
Quand on parle de pizza, on pense souvent à un plaisir simple, mais pour Nadia, c’est bien plus que ça. Elle a des goûts bien précis et des exigences particulières. Pas question de se contenter d’une pizza banale, non ! Nadia sait exactement ce qu’elle veut, et ce qu’elle ne veut surtout pas.

Les pizzas dont Nadia ne veut pas

Pas la pizza d’expert-comptable
Vous voyez le genre de pizza, avec des ingrédients pesés au gramme près, bien ordonnée, sans la moindre touche de folie. Non, merci !
 
Pas la pizza de paysagiste à la Française
Trop de sophistication, des herbes de Provence disposées avec une précision chirurgicale, parfaitement alignées. Nadia veut quelque chose de plus généreux et de moins maniéré.
 
Pas la pizza de fin gourmet
Les pizzas aux truffes et caviar, très peu pour elle. Ce qu’elle veut, c’est quelque chose de plus accessible, de plus réconfortant. Du bon vieux fromage, des bons vieux pepperoni, etc.
 
Pas la pizza de diététicien maniaque
Une pizza avec une pâte ultra fine, sans fromage, avec des légumes vapeur ? Non, Nadia préfère se faire plaisir sans compter les calories. Et tant pis pour ses artères, il sera toujours temps de lever le pied plus tard.
 
Pas la pizza de chef étoilé
Des créations culinaires incroyables mais trop élaborées, avec des combinaisons d’ingrédients inattendues, surprenantes. Nadia préfère rester sur des valeurs sûres, mais en version très généreuse.
 
Pas la pizza de minimaliste
Une pizza avec juste un peu de tomate et quelques morceaux de mozzarella ? Non, Nadia aime quand ça déborde d’ingrédients, il en faut partout !
 
Encore moins la pizza de gros radin
La pizza avec trois pauvres morceaux de pepperoni et une couche de fromage si fine qu’on voit la pâte à travers ? Hors de question !

La pizza idéale de Nadia

Ce qu’elle aime, Nadia, c’est la pizza des grosses feignasses du week-end. Celles qui veulent s’enfiler leur pizza vite fait, sans effort, au fond de leur canapé, si possible devant Netflix. C’est la pizza en mode “𝙖𝙡𝙡 𝙙𝙧𝙚𝙨𝙨𝙚𝙙”, blindée d’ingrédients, avec des ingrédients partout, une pâte épaisse et farcie de fromage fondu.
 
Elle veut une pizza qui raconte une histoire, une pizza qui promet une soirée cocooning réussie, une pizza qui se savoure sans prétention mais avec beaucoup de plaisir. Chaque bouchée doit être une explosion de saveurs, une sensation de bonheur simple et immédiat. Et qui bourre bien son homme ou sa femme !

Le rapport avec le mond de la formation ?

Pas de bol pour ses participants, Nadia est formatrice. Bon, je me dis que vous l’avez vu venir, non ? Et ses formations ressemblent à la pizza qu’elle aime.

Les formations de Nadia sont surchargées

Quand on regarde une formation de Nadia, c’est un peu comme regarder une pizza géante avec tout ce qu’on peut imaginer dessus. C’est chargé, il y en a partout, ça part dans tous les sens.
 
Par exemple, rien qu’en une seule séquence pédagogique, elle :
  • N’a pas peur d’aborder jusqu’à 12 notions différentes
  • Fait faire 5 quiz différents, certains vraiment très longs
  • Utilise 3 outils collaboratifs différents
  • Présente/explique en mode descendant avec 15 slides bien bien chargées

Et pour ses participants, ce n'est pas génial

Eh oui, pour ses participants, c’est juste trop. À la fin de la journée, ils sont cuits, rincés. Ils ne se sont pas ennuyés, non, mais si on leur demande de résumer leur formation, ils sont incapables de répondre rapidement. Et ça, c’est mauvais signe, ils (enfin, leur cerveau) vont avoir du mal à traiter ce qui a été vu et travaillé.

La recherche de l'équilibre et de la mesure en formation

Il est important de comprendre que surcharger une formation, c’est comme surcharger une pizza. Ça peut sembler appétissant au premier abord, mais trop d’ingrédients peuvent brouiller les saveurs, tout comme trop d’informations peuvent embrouiller les esprits et dégrader fortement la transmission, l’apprentissage.
 
L’art de la formation réside dans l’équilibre. Il faut savoir doser les apports théoriques, les activités et les outils pour que chaque élément trouve sa place et contribue de manière cohérente à l’apprentissage, à la pédagogie. Une formation réussie, comme une bonne pizza, doit être bien pensée, équilibrée et savoureuse. C’est à dire apporter du plaisir dans tous les compartiments, dans ses différentes séquences pédagogiques.

Un réflexion pour les formateurs et formatrices

Je sais, je sais, c’est toujours à vous que je demande leur avis, mais les formateurs pros, c’est quand même vous, hein. Alors, vous en connaissez autour de vous, des formateurs ou formatrices comme Nadine qui chargent leurs formations comme de bonnes grosses pizzas américaines ?
 
L’idée n’est pas de critiquer, mais d’inviter à la réflexion. Peut-être que vous êtes un peu comme Nadia, ou peut-être connaissez-vous quelqu’un qui l’est. Il est essentiel de se rappeler que trop, c’est comme pas assez. La clé, c’est de trouver le juste milieu, celui qui permet à chaque participant de repartir non pas épuisé, mais enrichi et satisfait. Avec une compréhension claire et fine de ce qui s’est passé durant la formation.
 
En fin de compte, une formation, comme une pizza, doit laisser un bon goût, une envie de revenir, et non un sentiment d’indigestion. Alors, à vos fourneaux pédagogiques et bon appétit !

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